Obésité : les américains dépassés !

Il est peut-être temps de changer les clichés que nous avons à propos des Etats-Unis, notamment sur l'obésité. La FAO (Food Agriculture Organization) vient de publier un article montrant que les Etats-Unis sont loin d'être les plus gros. La preuve avec les articles ci-dessous.

Les Américains devancés !

Quand on évoque l'obésité, on pense de suite aux Etats-Unis... Et pourtant, les américains seraient loin d'être les plus gros du monde si l'on en croit les dernières données de la FAO (Food Agriculture Organization).
Le taux d'obésité chez l'adulte au Etats-Unis est de 31.8%. Son pays voisin le Mexique, le pourcentage est de 32.8%.
L'obésité ne se limite pas qu'au continent Nord-américain, le taux d'obésité atteint même 34.6% en Egypte et 42.8% au Koweït.
C'est une petite île dans le Sud Pacifique qui a le taux le plus élevé avec Nauru où ce taux d'obésité atteint 71.1%.

Pour l'obésité, le Mexique bat les États-Unis

Contrairement aux idées reçues, les États-Unis ne sont pas les premiers. La gagnante est la plus petite république de la planète : Nauru, une île du Pacifique, qui compte 71,1 % d’obèses. Elle est suivie par les îles Cook (64,1 %) et le Koweït (42,8 %). Parmi les pays de plus grande envergure, le Mexique et l’Égypte arrivent en tête. Alors qu'en 1989, moins d’un adulte mexicain sur 10 était en surpoids, ils sont aujourd’hui 32,8 % à être obèses. L’Égypte elle, n’en compte pas moins de 34,6 %. Ces deux pays surpassent ainsi les États-Unis où 31,8 % des adultes sont obèses. La France présente quant à elle un taux plus raisonnable de 15,6 % qui ne doit cependant pas être pris à la légère.

Ce rapport met en évidence une augmentation de l’obésité dans le monde, notamment dans les pays en développement. Cette tendance résulterait de changements dans le mode d’alimentation et d’une hausse de la sédentarité. À mesure que les pays pauvres gagnent en prospérité, ils récoltent des avantages mais acquièrent aussi certains problèmes des pays industrialisés. L’importation croissante d’aliments des pays riches a ainsi conduit à l’introduction d’une nourriture plus riche en graisses et en sucre. L'intégration du Mexique dans un marché commun nord-américain dans les années 1990 a par exemple provoqué l'arrivée massive de la malbouffe.